
SECTEUR PAROISSIAL DE HAM S/S
Les Noces de Cana, c'est là !
Éditorial
SECTEUR DE HAM S/S.
Simon NTOTO, curé
071/78.59.40
Moïse KARIM
Le silence du Samedi Saint
Entre Vendredi saint et Pâques, fait-on assez de place au Samedi saint ? Ce jour sans liturgie s'énonce dans le Credo par une formule qui déroute : le Christ est descendu aux enfers.
Parler ainsi signifie que le Christ est allé jusqu'au bout de son abaissement. La trajectoire de sa Passion l'a conduit au plus bas de la désolation. Lui, le Fils, a pénétré l'enfer de la souffrance et de la mort, et il a expérimenté l'absence de Dieu. Il a séjourné là où Dieu n'est pas. Devant cette chute de l'amour crucifié dans l'abîme sans fonds, la liturgie se fait silence et le croyant est invité au travail du deuil.
Mais au bout de la descente, une lente remontée s'esquisse. Les ténèbres de la mort laissent poindre une aurore de vie. L'abîme n'est pas nié, il est traversé. C'est du lieu de la mort que le Christ s'est levé vivant. Et il entraîne avec lui ceux que la mort tenait sous son emprise. L'espérance devient alors possible pour tous.
Il n'est pas d'enfer humain que le Christ n'ait visité. Au chevet de l'humainté la plus aliénée, il y a encore un Dieu en attente. Car son ciel commence au plus profond de la terre. La mort a lâché prise.
(Prions en Eglise, n°460 ; Editorial avril 2025)
JOYEUSES FETES DE PAQUES
Simon


