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Yo'hanan ben Zakariya

Jean le Baptiste (hébreu : יוחנן המטביל Yo'hanan HaMatebil, arabe : يحْيى, Yaḥya, grec ancien : Ἰωάννης ὁ βαπτιστής, Ioannēs ho baptistēs ou Ἰωάννης ὁ βαπτίζων, Ioannēs ho baptizōn), est un personnage des traditions chrétienne et musulmane connu respectivement sous les noms de saint Jean Baptiste et sous celui de Yahya ibn Zakariya (Jean fils de Zacharie). Il fut prédicateur en Judée au temps de Jésus de Nazareth. Jean est un cohen (prêtre) rural qui pourtant prône un pardon des péchés par le baptême et non par les rites du Temple, c'est surtout un solitaire à l'ascèse proverbiale.

L'évangile attribué à Jean localise l'activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au delà du Jourdain. Jésus le Nazaréen semble avoir vécu un temps dans l'entourage de son cousin. Les premiers disciples de Jésus semblent issus de son entourage : André, Simon-Pierre, Philippe, Nathanaël. Les évangiles synoptiques synchronisent le début de l'activité de Jésus avec l'emprisonnement de Jean.

L'audience de ce prophète apocalyptique n'a cessé de croître au point de susciter la réaction d'Hérode Antipas qui, le voyant rassembler ses partisans, craignait qu'il ne suscite une révolution. Flavius Josèphe mentionne l'arrestation suivie de l'exécution de Jean Baptiste par Antipas, dans le contexte d'un conflit de succession au sujet de la tétrarchie de Philippe où le roi arabe Arétas IV réagit à la répudiation de sa fille Phasaélis en envahissant ce territoire et en écrasant l'armée d'Antipas. La population interprète cette défaite comme une vengeance divine contre Antipas pour le punir d'avoir mis à mort le Baptiste. Dans les évangiles synoptiques, il est exécuté pour avoir fortement critiqué le mariage d'Antipas avec Hérodiade qui suit la répudiation de Phasaélis.

Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth. Il l'a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est donc présenté dans les évangiles synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie, ce qu'il n'est pas dans l'évangile attribué à Jean.

La religion mandéenne en fait son prophète principal. C’est un saint chrétien, considéré par l'islam comme un prophète descendant de 'Îmran. Sa fête chrétienne est fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d'enfance ajouté au début de l'évangile selon Luc.

Jean est le fils de Zacharie un prêtre qui assure des fonctions au Temple de Jérusalem. Il appartient donc à une famille sacerdotale. « Jean est un cohen-prêtre rural qui pourtant prône un pardon des péchés par le baptême et non par les rites du Temple. C'est surtout un solitaire à l'ascèse proverbiale (Mt 11, 18) non sans parallèle à l'époque. » Ses traits et ses mœurs rappellent d'assez près ceux de Bannos, dont Flavius Josèphe s'était fait l'émule dans sa jeunesse.

Si on a une idée de la période de la mort de Jean le Baptiste qui est en général située entre 29 et 35, on ne sait rien en revanche sur la date de sa naissance et encore moins sur ses circonstances. Un seul texte traite de la naissance de Jean le Baptiste, il s'agit des deux premiers chapitres qui composent les récits de l'enfance de Jésus que le troisième rédacteur de l'évangile attribué à Luc — peut-être justement Luc l'évangéliste — a ajouté à la trame de celui attribué à Marc dans les années 90 alors qu'aucun évangile précédemment écrits ne possédait de récit de la naissance et de l'enfance de Jésus. En effet, le récit que nous lisons aujourd'hui au début de l'évangile attribué à Matthieu a été ajouté vraisemblablement après la conversion de l'empereur Constantin (312), bien que la rédaction du texte ajouté soit de la même période que celui ajouté par « Luc » et relève probablement de la même démarche. Ces deux textes à visée théologique sont fortement légendés, au moins autant, sinon plus, que la partie centrale des évangiles synoptiques à laquelle ils ont été ajoutés. Celui de Luc indique que jean serait né seulement six mois avant Jésus (Lc 1:26), qui lui-même serait né au temps du « premier » recensement, alors que « Quirinius était gouverneur de Syrie (Lc 2:1-2) ». Un recensement qui a eu lieu en 6 ap. J.-C.. Toutefois, le même évangile place la naissance de Jean Baptiste « aux jours d'Hérode, roi de Judée (Lc 1:5) » qui est mort en 4 av. J.-C.. De plus, la version slavonne de la Guerre des Juifs évoque une rencontre entre le Baptiste et l'ethnarque Hérode Archélaos qui est destitué et exilé en 6 ap. J.-C., ce qui voudrait dire que Jean était déjà un adulte au moment où Jésus est né. Pour un ensemble de raisons, des historiens comme Gilbert Picard ou Étienne Nodet estiment que Jean appartenait à la génération qui a précédé Jésus, mais la plupart des critiques préfèrent dire que l'on ne sait rien de précis à ce sujet.

L’Évangile selon Luc est le seul à évoquer la naissance de Jean le Baptiste :

« Mais l’ange lui dit : « Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé . » (…) Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l’enfant, et ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole, et dit : « Non, il sera appelé Jean » (…) Zacharie demanda des tablettes, et il écrivit : « Jean est son nom. »

— Évangile selon Lucv

Il est le fils du prêtre Zacharie et d’Élisabeth, que le verset Luc 1, 36 qualifie de « parente », de Marie, la mère de Jésus, alors que la tradition musulmane indique que les deux femmes sont sœurs, ce qui peut s'entendre comme demi-sœurs. Comme celle de Jésus, la naissance de Jean est annoncée à Zacharie par l’archange Gabriel, qui lui dit que son fils à naître, Jean, sera rempli de l’Esprit saint et aura la puissance d’Élie.

Jean mène une vie d'ascèse « caché dans le désert », se nourrissant de « sauterelles et de miel sauvage » (Matthieu III:4), et pratiquant le jeûne. Si on suit l'Évangile selon Luc pour dater vers l'an 29 le moment où Jean Baptiste commence à prophétiser, il est à cette époque installé sur les bords du Jourdain, où il pratique le « baptême de repentance » par immersion dans l'eau, ce qui est légèrement différent de la description de son baptême par Flavius Josèphe. Jean réunit autour de lui de nombreux disciples, leur annonçant la venue d'un personnage plus important que lui, que la tradition chrétienne interprète comme le Messie : « Moi, je vous baptise avec de l'eau, pour vous amener à la repentance, mais vient celui plus fort que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu » (Matthieu III:11).

Selon l'évangile attribué à Matthieu (III:13-17), Jésus vient voir Jean pour être lui aussi baptisé. Jean lui dit : « C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi », et Jésus lui répondit : « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. » Jean baptise donc Jésus et c'est au sortir de l'eau que ce dernier voit « l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui (Mt 3:16) », tandis « qu'une voix venue des cieux disait : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur (Mt 3:17). » Dans l'évangile attribué à Jean, le baptême de Jésus par Jean disparaît, ce dernier se contente de reconnaître Jésus comme « l'agneau de Dieu ».

Pélerinage de St Jacques de Compostelle

La tradition jacobienne de saint Jacques en Galice et la référence à ses reliques apparaît opportunément à un moment crucial de l'histoire espagnole, celle de la Reconquista des royaumes musulmans de la péninsule Ibérique par les souverains chrétiens. Les premiers écrits mentionnant la prédication de Jacques en Espagne remontent au VIIe siècle. Ils sont repris au XIIe siècle et incorporés au Codex Calixtinus. L'apôtre Jacques aurait quitté le Proche-Orient au Ier siècle avec pour mission de prêcher la parole du Christ en Occident jusque dans la péninsule Ibérique. De retour en Palestine, il aurait été décapité sur ordre du roi Hérode Agrippa et sa dépouille, recueillie par ses compagnons, portée dans une embarcation. Guidé par un ange, l'esquif franchit le détroit de Gibraltar avant de s'échouer sur les côtes de Galice. L'emplacement du tombeau aurait été perdu jusqu'au IXe siècle.

La redécouverte miraculeuse d'un tombeau en Galice est l'œuvre de l'ermite Pelagos (ou Pelagius) vers 813. Ce dernier aurait été guidé par une pluie d'étoiles dans le ciel, d'où l'étymologie poétique avancée pour Compostelle : Campus Stellae ou « champ des étoiles ». À la suite de cette révélation mystérieuse et après concertation, l'Église locale déclare qu'il s'agissait du tombeau de l'apôtre Jacques, frère de Jean l'Évangéliste et premier apôtre martyr de la chrétienté. Une autre hypothèse concernant l'origine étymologique du nom de Compostelle serait que celui-ci dérive de compositum tellus, « terre remuée » d'une tombe ou de compostum, « cimetière ». Elle se base sur l'hypothèse de la découverte de la tombe dans un tumulus, un « édicule sépulcral » situé dans un cimetière d'époque romaine. Cette tombe, authentifié par les autorités religieuses comme étant celle de saint Jacques, aurait ensuite été à l'origine de la légende. Avisé de cette découverte, le roi Alphonse II des Asturies y fait édifier une église qui abrite ses reliques et favorise le pèlerinage.

En 1121, en pleine période de croisade (dont la première est lancée en 1095 par le Pape Urbain II à Clermont-Ferrand) et 3 ans après la fondation de l'ordre des Templiers en 1118 à Jérusalem par le pape Pascal II pour protéger le pèlerinage de Jérusalem, le pape Calixte II (dont le frère Raymond de Bourgogne est roi de León et de Galice par mariage avec Urraque Ire de Castille, fille du roi de Castille Alphonse VI de Castille) fait de Saint-Jacques-de-Compostelle un archevêché.

Il suscite le rassemblement de textes épars dans un manuscrit connu sous le nom de Codex Calixtinus pour assurer la dévotion à l'Apôtre et assure la promotion de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Au cours des Xe et XIe siècles, le culte de saint Jacques étroitement lié en Espagne à la Reconquista commence à se répandre grâce à la légende de Charlemagne qui mobilise la chevalerie européenne.

Suivant les routes commerciales de leur époque, des pèlerins de Saint-Jacques, de tous rangs, mais surtout nobles, ecclésiastiques et marchands se rendaient en Galice. L'idée de l'existence de voies précises et de lieux de rassemblement (Paris, Vézelay, Le Puy-en-Velay et Arles) est une idée contemporaine basée sur l'édition en 1882 du dernier Livre du Codex Calixtinus qui n'en constitue pas une preuve historique. Les rois de Navarre et de Léon améliorèrent de leur côté les routes et construisirent des ponts afin de faciliter les échanges et le repeuplement du nord de l'Espagne après que les Sarrasins en eurent été chassés. S'ils bénéficièrent aux pèlerins, ces aménagements n'ont pas été faits pour eux.

Le dernier livre incorporé au Codex Calixtinus est attribué à un moine poitevin, Aimery Picaud. Il y indique sommairement quatre routes en France, les chemins de Paris, de Vézelay, du Puy et d'Arles qui fusionnent pour trois d'entre eux à Ostabat dans les Pyrénées-Atlantiques, puis à Puente la Reina en Espagne, pour former le camino francés5. Il y détaille les étapes, mais donne aussi des renseignements sur les régions traversées et leurs populations. Ce Livre n'a pratiquement pas été connu en Europe avant son édition (en latin) en 1882. C'est Jeanne Vielliard qui lui a donné le titre de Guide du pèlerin dans sa traduction de 1938. Depuis il est considéré, à tort, comme l'ancêtre des guides des pèlerins contemporains.

Les pèlerins avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu'ils fixaient à leur manteau ou à leur chapeau, d'où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques. La coquille Saint-Jacques était le signe à l'issue du voyage que c'était un homme nouveau qui rentrait au pays. Elle deviendra l'un des attributs reconnaissables du pèlerin, avec le bourdon, la besace et le chapeau à larges bords. La coquille fut parfois gravée dans la pierre sur les frontons ou les chapiteaux des églises. Elle est le plus souvent un ornement architectural typique de la Renaissance sans lien avec Compostelle. Au tout début de son histoire, la coquille Saint-Jacques n’a jamais été une preuve de l’arrivée à Compostelle selon l’écrivain allemand Gerhardt Derkönig.

Carnaval et Carême

Le carême est une période de jeûne et d'abstinence de quarante jours que le christianisme a instituée au ive siècle en référence aux quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert. Le jeûne est allégé les dimanches et le jour de l'Annonciation mais il n'est pas interrompu. Le carême se termine par un période de jeûne et de célébrations plus intenses, la Semaine Sainte.

Le carême est un temps de préparation à la commémoration de la Passion et de la Résurrection du Christ. Dans les Laures, la Sainte Quarantaine est une période de jeûne dans la réclusion au désert et la solitude tandis que la Semaine sainte est un moment de jeûne tout différent dans la célébration communautaire des offices liturgique.

La période de Carême doit être, pour les fidèles, une période d'approfondissement, de prière et de détachement des biens matériels en préparation de la fête de Pâques ; en ce sens, le carême comporte une période de quarante jours durant lesquels l'alimentation devrait être plus frugale et en particulier les aliments animaux restreints. Selon le comput de l'Église latine, le carême dure quarante jours du mercredi des cendres au dimanche des Rameaux. Dans les Églises de rite byzantin, le Carême est précédé d'une période de préparation appelée Petit Carême, laquelle se termine au dimanche de Carnaval. Le Carême proprement dit, appelé Grand Carême, dure du Lundi Pur au vendredi précédant le Samedi de Lazare et le dimanche des Rameaux. Les Églises de rite byzantin pratiquent également un second carême : le Carême de Noël, du 15 novembre au 24 décembre (qui correspond chez les catholiques aux vingt-quatre jours de l'Avent), ainsi que d'autres périodes plus courtes de jeûne qu'on appelle parfois abusivement « carême ». Pour les distinguer, les Églises d'Orient appellent Grand Carême le carême de Pâques qui précède l'Entrée du Christ à Jérusalem.

Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie « quarantième ». On appelle aussi le carême la Sainte Quarantaine. La durée de quarante jours commémore à la fois les quarante jours et quarante nuits du jeûne de Moïse avant la remise des Tables de la Loi et les quarante jours de la tentation du Christ dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique, lors desquels il fut tenté par Satan, d'après les Évangiles synoptiques.

La pratique du carême remonte au ive siècle. Les jours qui ont précédé la pâque et la mort de Jésus, ni Jésus ni ses disciples n'ont jeûné. Les récits des Évangiles indiquent qu’à Béthanie, seulement quelques jours avant sa mort, ses disciples et lui se sont rendus chez des gens, où ils ont pris des repas. Jésus a en outre mangé le repas de la Pâque la nuit précédant sa mort. — Matthieu 26:6, 7 ; Luc 22:15 ; Jean 12:2. C'est durant le Concile de Laodicée (348? - 381?) que fut prescrite la xérophagie, c'est-à-dire l'usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au carême.

Au viie siècle, le carême fut établi dans son calendrier actuel. À cette époque, le jeûne consistait à ne prendre qu'un repas quotidien en fin de journée et à s'abstenir de toute nourriture les jours du Vendredi et du Samedi saints.

[réf. nécessaire]Une justification de l'intérêt du carême est de considérer qu'il donnait aux populations de l'époque une bonne raison d'endurer les derniers mois de l'hiver, où les réserves en nourriture étaient au plus bas. La privation collective permettait d'atteindre le printemps sans passer par une famine.

Dans le rite latin, les trois dimanches précédant le carême — la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime — étaient eux-mêmes inclus dans la préparation de Pâques. Cependant, les prescriptions de jeûne se relâchèrent très vite et, dès le xiiie siècle, le repas de midi était autorisé et complété d'une collation le soir.

Une présentation plus complexe sur les origines et l'histoire du carême se trouve sur la page Année liturgique du rite de Jérusalem.

L'Église catholique demande aux fidèles de jeûner au minimum les jours du mercredi des Cendres et du Vendredi saint. Mais la pratique réelle du jeûne est difficile à mesurer. En outre, la tradition de manger maigre — c'est-à-dire de s'abstenir de viande et de plat à base de graisse animale — le vendredi se perpétue. Le début du Carême est le Mercredi des Cendres, précédé par le Mardi gras et le carnaval (du latin carnelevamen qui signifie « ôter la viande »). Les catholiques sont invités également à marquer le Carême en se privant d'une chose qu'ils aiment, pas nécessairement de la nourriture.

Les quelques jours qui précèdent le carême sont fêtés par des carnavals dans certaines traditions. Ces carnavals trouvent leur origine dans des célébrations païennes et sont perçus comme la dernière occasion de faire bombance avant la période de jeûne. Ils peuvent s'étaler sur une période de plusieurs jours, qu'on appelait Carême-Prenant, mais le mardi de Carême-Prenant, c'est-à-dire le Mardi Gras, est en général le jour où le carnaval bat son plein.

La Mi-Carême est fêtée le jeudi de la troisième semaine entière des quarante jours de pénitence.

Les carnavals sont un type de fête relativement répandu en Europe et en Amérique. Ils consistent généralement en une période où les habitants de la ville sortent déguisés (voire masqués ou bien maquillés) et se retrouvent pour chanterdanser, faire de la musique dans les rues, jeter des confettis et serpentins, défiler, éventuellement autour d’une parade.

Héritiers de rituels antiques tels que les Lupercales et la Guillaneu, ils sont traditionnellement associés au calendrier chrétien et se déroulent entre l'Epiphanie, soit le 6 janvier, et le Mardi gras, une fête mobile entre le 3 février et le 9 mars.

Calendrier catholique romain

ANGES, DÉCHUS ET ARCHANGES, portraits des principaux anges 

 

Métatron (en hébreu מטטרון ou מיטטרון) est le nom d'une puissance du monde divin selon la tradition juive. Il apparaît dans le Talmud, le midrash et surtout dans la littérature mystique juive où il est lié au patriarche biblique Hénoch.

Métatron apparaît brièvement dans la littérature talmudique. Selon le Talmud de Babylone (Sanhédrin 38b), il est identifié à l'ange envoyé par Dieu pour guider les Israélites dans le désert (Exode 23,20). Le recours à Métatron permet aussi d'expliquer un passage d'Exode 24,1 « il avait dit à Moïse : monte vers le Seigneur ». Si c'est Dieu qui parle à Moïse, le texte aurait dû dire « monte vers moi ».

Métatron est souvent associé au sar ha-panim (le « Prince de la Face » en hébreu), ce qui signifie qu'il se tient face à Dieu, par opposition aux puissances qui se tiennent à ses côtés ou derrière lui. Il peut aussi être associé au sar ha-olam (le « Prince du Monde »), selon un midrash obscur qui lui prête vraisemblablement les pouvoirs d'un démiurge.

Dans le Targoum du Pseudo-Jonathan, Métatron est décrit comme le « grand scribe » du ciel (sur Genèse 5.24) et comme un initié aux mystères de la Torah (sur Deutéronome 34.6). Dans le midrash Nombres Rabba, il est le grand prêtre du Temple céleste, responsable des âmes des Justes.

Azraël (عزرائیل) est l'ange de la mort dans certaines traditions hébraïquesmusulmanes et sikhes. Son nom vient de l'arabe Azra'il (عزرائيل) ou Azra'eil (عزرایل). Le Coran n'utilise jamais ce nom, se référant plutôt à Malak al-Maut (qui se traduit littéralement en l'Ange de la mort).

Plutôt que d'être simplement la personnification de la mort, Azraël est habituellement décrit dans les sources islamiques comme subordonné à la volonté de Dieu « avec la plus profonde révérence ». Dans la mystique juive, il est identifié comme l'incarnation du mal, et pas nécessairement ou spécifiquement la mort elle-même. Selon les perspectives et les préceptes des diverses religions, Azraël peut être un résident du troisième paradis. Dans l'une de ses formes, il a quatre faces et quatre mille ailes, son corps tout entier est couvert de langues et d'yeux, dont le nombre correspond à celui des personnes vivant sur Terre.

Barachiel (« bénédictions de Dieu ») est un des sept archanges dans la tradition orthodoxe de l'Est.

Au niveau iconographique, on le montre parfois tenant une rose blanche contre sa poitrine, ou bien avec des pétales de roses parsemant ses vêtements.

Ses responsabilités sont aussi diverses que les bénédictions qui lui valent son nom, mais il est aussi le chef des anges gardiens et on peut le prier pour tous les bienfaits que l'ange gardien est censé conférer dans le cas où on ne prie pas directement cet ange gardien.

Selaphiel (archange), ou Saint Selaphiel l'Archange, ou aussi Saint Sealtiel, ou Selatiel ( araméen צלתיאל Tzelathiel "prière de Dieu ", He. שאלתיאל Salathiel ), parfois identifié avec Salathiel du deuxième livre d'Esdras. Il est l'un des sept archanges dans la tradition orthodoxe, et dans le catholicisme ésotérique.

Quand il est représenté dans l'iconographie ou avec des caractéristiques individuelles, il est dans une attitude d'humble prière, les yeux baissés et les bras croisés sur son torse. La prière est considéré comme son attribut spécifique, et les chrétiens orthodoxes demandent son aide si leurs prières ont souffert de distractions, d'inattentions, ou de froid. Dans la tradition apocryphe catholique Selaphiel est représenté comme un thuriféraire .

Jéhudiel est un des dix archanges de la Kabbale; son nom signifie « Louange de Dieu » en Hébreu. Il est considéré comme l’Archange des Arts...

Le nom Abaddon provient du mot hébreu אבדון, signifiant « destruction » ou « abîme ». Le nom grec correspondant est Apollyon (le destructeur).

Ce nom est utilisé comme nom propre pour désigner l'ange exterminateur de l'abîme dans l'Apocalypse de saint Jean.

Ariel est un ange de la mystique judéo-chrétienne, il apparaît dans l'ouvrage gnostique Pistis Sophia. Il est l'un des 72 anges de la Kabbale. « Ariel » signifie « lion de Dieu » en hébreu.

Ariel est cité parmi les anges déchus dans Le Paradis perdu de John Milton, (livre VI). Au cours de la guerre qui oppose les anges restés fidèles à Dieu à ceux qui participent à la révolte menée par Lucifer, il est vaincu par Abdiel, le seul compagnon de Lucifer qui a refusé de se joindre aux révoltés.

Sariel, Sarakiel ou Saraquiel (Araméen : זהריאל, Grec : Ἁτριήλ, « Commandement de Dieu ») est un ange de la mystique judéo-chrétienne.

Il apparait dans le Henoch. L'archange y est décrit comme « l'un des saints anges, préposé aux esprits qui pèchent contre l'esprit ».

Samaël est une importante figure du Talmud, reprise dans plusieurs textes postérieurs. Il y est décrit comme le délateurséducteur et destructeur du monde.

Parfois assimilé à Satan (l'adversaire, l'accusateur), Samaël est parfois décrit comme le nom « angélique » de ce dernier, alors que Satan serait son nom « diabolique ». Samaël signifie étymologiquement « le venin de Dieu », l'ange de la mort. Prince des airs, il règne sur les sept zones appelé Sheba Hiechaloth. Le nom peut aussi être rapporté au dieu syrien Shemal, diabolisé par le concile de Nicée.

Avant d'être relégué aux enfers par le Divin, Samaël était le bras droit de Dieu ; vêtu de feu, lui-même composé de feu, il possède six ailes et tient un glaive dont l'extrémité contient du poison.

Asmodée est un démon de la Bible possédant de nombreux autres noms : Asmoth, Aschmédaï, Asmoday, Asmodeus, Aesma, Asmadai, Asmodius, Asmodaios, Hasmoday, Chashmodai, Azmonden, Sidonay, ou encore Asmobée. Il est présent dans les croyances de la goétie, science occulte de l'invocation d'entités démoniaques.

Le nom Asmodée viendrait de l'altération du nom d'un démon avestique, Aešma-daeva, littéralement démon de la colère qui pourrait aussi signifier en hébreu « celui qui fait périr ». Il est mentionné dans le livre de Tobit, III.8, chassé du corps de Sara par l'archange Raphaël. Traduit en latin par Asmodeus, sa signification est « Le souffle ardent de Dieu ».

Sainte Françoise Romaine (1384-1440) relate, dans le chapitre VI de son traité sur l'enfer, qu'Asmodée était dans le ciel un Chérubin avant sa révolte contre Dieu. Il est aujourd'hui l'ange déchu qui préside à tous les péchés de luxure.

Surintendant des Enfers et des maisons de jeu, Asmodée sème dissipation et terreur. Selon certaines versions, il serait le serpent qui séduisit ÈveAzazel est aussi connu selon d'autres pour être ce serpent. Il est souvent représenté comme un démon aux ailes de chauve-souris, regardant l'intérieur des maisons en soulevant le toit.

Le Lemegeton le mentionne en 32e position de sa liste de démons. Selon l'ouvrage, Asmodée est un des rois de l'enfer. Il possède trois têtes : de buffle, d'homme et de bélier. Il a la queue d'un serpent et les pattes d'une oie. Il chevauche un dragon infernal et porte une lance. Il enseigne la géométrie, l'arithmétique, l'astronomie et l'artisanat. Il peut rendre l'invocateur invisible et lui faire connaître les trésors cachés.

La Pseudomonarchia Daemonum le mentionne en 35e position de sa liste de démons sous le nom de Sidonay, alias Asmoday, et lui attribue des caractéristiques similaires.

Asmodėe est aussi le démon qui soutient le bénitier à l'entrée de l'église de Rennes le château.

Belphégor est une divinité ancienne révérée sur le mont Pe’or, inspiré du dieu Baal Phégor , mentionné dans l'Ancien Testament : les Hébreux menés par Moïse font halte avant leur arrivée au pays de Canaan, et se laissent entraîner à la débauche par des femmes moabites et madianites (Nombres 25. 1-3). Dans la démonologie chrétienne, Belphégor est le démon qui séduit ses victimes en leur inspirant des découvertes et des inventions ingénieuses destinées à les enrichir. Il prend souvent un corps de jeune femme. 

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