L’au revoir à l’abbé Frédéric
- Vers l'Avenir
- 22 juin 2015
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Un départ, cela fait souvent mal au cœur car personne n’aime le changement, surtout lorsque règnent des relations chaudeset amicales.
En ce premier dimanche de septembre, célébrant le patron de l’église Saint-Victor de Ham-sur-Sambre, l’abbé Frédéric Lutete y a célébré sa dernière messe avant de quitter les quatre paroisses où il a officié plusieurs années : celles de Ham, de Mornimont et de Moustier Immaculée et Saint-Frédégand. Quatre paroisses associées comme souvent avec une chorale dirigée par Richard Drèze et avec Pascale Devroey aux orgues et une église comble pour dire un au revoir au pasteur.
L’abbé Frédéric a concélébré cet office en compagnie de son successeur à la cure de Ham, l’abbé Simont N’Toto (comme lui, originaire de la même région du Congo) ainsi que de l’abbé Pascal-Marie Jerumanis, affecté au même secteur.
À la fin de la messe, plusieurs personnes sont venues témoigner leurs regrets de ce départ (pour Vielsalm), mais également leur merci pour ce que l’abbé Frédéric a apporté : « son ouverture d’esprit, son amitié indéfectible » (Monique Possamaï), « sa bonne humeur constante, sa patience, ses messes africaines » (la sacristine, Marlène Alin).
Regrets et remerciements
Quant à José Drèze, président du conseil de Fabrique de Ham, intervenant pour la quatrième fois en trois ans (accueil en janvier 2008, jubilé d’argent en octobre 2010), il a reconnu que le pasteur avait répondu à l’attente des fidèles, mais a exprimé deux regrets : la manière dont la décision de mutation a été prise (sans aucune consultation avec des œuvres paroissiales) et le manque de communication ensuite, y associant quelques reproches à l’abbé Jerumanis.
Des mercis sans fin (pour ses interventions en faveur des écoles, des diverses associations, des personnes dans le besoin) ont été sincères. Plusieurs cadeaux ont été offerts au partant dont un nichoir réalisé par les handicapés de Vogue Nouvelle.
Et, avant de partager le verre de l’amitié, l’abbé Frédéric s’est attardé sur deux mots : « Pardon à ceux que j’aurais choqués involontairement. Merci pour l’hospitalité et les liens d’amitié tissés, pour l’accueil de mes prédécesseurs : le curé Aloïs Quirynen, les abbés Delhalle et Fivet ainsi que Charles Paquay. »
Il souligna ses bonnes relations avec l’administration communale, dont deux représentants, à titre personnel, étaient au premier rang (le conseiller Delvaux et le président du CPAS Demaret), révélant qu’il aimait se ressourcer en visitant régulièrement Notre-Dame, à Beauraing et parfois à Banneux qui dorénavant sera plus proche de sa résidence.
Et c’est Pascale Devroey qui, à sa demande, interpréta brillamment l’« Ave Maria » de Schubert pour clôturer la partie officielle.¦